Trois pompiers professionnels de la caserne de Dole (Sdis39), adhérents de la CFDT, ont été mutés d’office en novembre 2023.
Les motivations de cette sanction déguisée restent obscures.
Des déclarations anonymes feraient état d’accusations de sexisme,d’homophobie et de racisme.
Mais à ce jour aucune preuve tangible n’a été apportée pour justifier la sanction.
La SDIS ,interpellé sur cette situation kafkaïenne, est incapable de démontrer les faits allégués.
L administration se retranche derrière un audit qui n’a pas été communiqué au mépris des droits de la défense, et dont l’impartialité fait question : réalisé par l’assureur du SDIS, durant les congés d’été et sur une partie seulement des agents.
Les doutes sur l’objectivité de cet audit sont tels que les autorités de tutelle ont demandé au Sdis39 de lancer une enquête administrative pour faire toute la lumière.
On peut se demander si le président du conseil d’administration du Sdis39 était réellement au courant de ces dysfonctionnements et de la façon dont ils étaient gérés par la hiérarchie des pompiers de Jura.
Car le SDIS reconnaît des problèmes connus depuis longtemps à la caserne de Dole mais est incapable de justifier la soudaine mise en cause des trois adhérents de la CFDT.
Pourquoi le chef de centre est-il toujours en poste alors qu’il serait également mis en cause selon les déclarations faites à l’ensemble des personnels par l’état major du SDIS lors d’une communication autour de l’audit ?
À cela s’ajoute des difficultés récurrentes rencontrées par les syndicalistes CFDT dans d autres casernes ainsi que par le secrétaire de la section SDIS du Jura , victime de harcèlement.
La CFDT s’inquiète et interpelle les autorités sur cette dangereuse montée de l antisyndicalisme CFDT au SDIS du Jura et n’hésitera pas à saisir la justice.
Le président du conseil d’administration du SDIS a refusé l’entrevue demandée par la CFDT.
